Sa famille est originaire de Bucugna et d’Afa en Corse. Noël MARTINETTI entre aux Beaux-Arts en 1942 où il est l’élève de DUCOS de la HAILLE. Il étudie à Aubusson avec TOURLIERE. En 1946, il revient en Corse pour tisser avec du poil de chèvre. En 1947 au salon régional d’ENGHIEN-LES-BAINS, sa présence est saluée par la presse. Il devient l’un des jeunes maîtres de l’Art monumental.

En 1951, présentation de tapisseries et cartons de tapisseries dont une géante est consacrée à la formation du jazzman Hugues PANASSIE.  En 1953, Aubusson exécute des tapisseries de MARTINETTI. Le quotidien le Figaro le présente dans ses colonnes en effectuant un reportage dans son atelier. En 1956, les quotidiens parisiens remarquent à nouveau ses œuvres présentes dans les galeries comme la galerie HEIME-TURCAT, rue de Varenne à Paris, et au Salon d’Automne.

Créateur de tapisseries, décorateur, peintre, il est aussi l’auteur de nombreuses fresques comme celle de l’Hôtel d’Anfa à Casablanca (Maroc), ou bien celles créées pour des particuliers, comme Monsieur POIRIER à Tours. Il en conçoit aussi pour le Cap-Etel-Hôtel à Eze. Il réalise de nombreuses tapisseries comme celle qui est destinée à ZAVARONI, architecte à Paris ou bien, à de riches industriels.  En Belgique, il obtient une commande de plusieurs fresques pour une église de l’abbaye de Chevetogne.  A Beaune, il vient à bout de plusieurs cartons pour pierre gravée.

En tant que fresquiste et céramiste, il est agréé par le Ministère de l’Education Nationale et par la Ville de Paris.

Dans les années 60 …

Il s’occupe de la décoration de bâtiments publics comme ceux du groupe scolaire de Bondy, celui de Descartes de Soisy-sous-Montmorency.

C’est dans l’atelier de Roger CAPRON à Vallauris qu’il entreprend une mosaïque pour un groupe scolaire de Gennevilliers. A Marseille, en Corse, il laisse à voir ses ensembles de mosaïque.

Après une exposition Syrne Arte à Paris, José FABRI-CANTI, ancien prix de Rome et élève de l’école des Beaux-Arts de Paris, comme MARTINETTI, invite ce dernier à participer au projet CORSICADA. L’artiste apporte ainsi et naturellement sa pierre au développement culturel de la Corse. En 1964, il s’installe à Palasca d’où il prépare la décoration des façades de magasins du Faubourg Saint-Antoine et du Faubourg Saint-Honoré à Paris.

Il réalise  en Corse des mosaïques qui seront  transportées sur le continent pour la ZUP de Mantes-la-Jolie ou pour l’église de Soisy-sur-Marne. Il entreprend ses projets de vitraux pour l’une des églises de Bonifacio.

En 1978, ses créations de mosaïques contemporaines sont visibles au couvent d’Alziprato. Il participe à la décoration d’églises, nous laisse à voir de magnifiques tapisseries et de nombreuses maquettes de projets de décoration aboutis, pour le spectacle. (jazz, cirque, théâtre )