Depuis sa plus tendre enfance, Jean-Claude se réfugie près des chevaux. Il trouve là une présence rassurante, apaisante qui lui procure un bonheur certain et une nouvelle assurance. Il a trouvé sa voie : il fera carrière dans le cheval. Il a alors 14 ans et s’accroche pour passer  le concours de l’école du Haras du Pin en Normandie, près d’Argentan. Ce succès lui permet d’affirmer ses compétences et d’approfondir sa connaissance du cheval pendant 3 ans. A la sortie de cette scolarité, il accepte une place d’apprenti à Grosbois où il passe « apprenti  maître » dans l’art de s’occuper des chevaux, de les entraîner et de les monter.

Si l’artiste s’épanouit pleinement près des chevaux, il veut aller plus loin. C’est alors qu’il entreprend des études aux Beaux-Arts et fréquente assidûment les ateliers modèles vivants. En 1998, une de ses premières œuvres sculpturales équestre  en fil de laiton est retenue pour participer à la Biennale de Compiègne.

Pourquoi, cette idée de sculpter avec du fil de laiton ?

Au départ, Jean-Claude sculptait principalement des bijoux. Peu à peu a germé l’idée d’utiliser ce fil de laiton pour « faire » des chevaux. Dans un premier temps, l’artiste avait entrepris de faire ses sujets à plat (« en ligne ») et de les mettre dans des coffrages. Toutefois, très rapidement le concept de les « faire » en volume s’impose à lui, en petite et grande dimension, par de savants tressages qui partent du socle et forment un bloc avec le corps de l’animal. Le résultat très esthétique et dynamique révèle bien l’observateur, son sens du mouvement, en un mot le professionnel du cheval continuant à vivre sa passion en écho au terrain jamais véritablement abandonné.